Black sheep
Réalisé par Jonathan King Avec : Nathan Meister, Peter Feeney, Tammy Davis, etc... Film d'horreur néo-zélandais, sortie le 19 mars 2008, 1h27
Synopsis - Henry, citadin phobique des moutons, décide de suivre les conseils de sa
thérapeute en retournant à la ferme familiale pour vendre ses parts à son frère
aîné, sans se douter des expériences génétiques qui y sont menées sur les
moutons. Au même moment, des activistes écologiques, au courant de ces
pratiques, libèrent un agneau mutant du laboratoire secret. Le fléau va très
vite se répandre et transformer tous les moutons en prédateurs très très
méchants.
Critique - Bon là, je vais tricher un peu car le film je ne l'ai pas encore revu en salle. Il faut expliquer que je l'ai déjà visionné il y a plus d'un an et que je le voyais désespérément réduit à une sortie directe en vidéo tellement on ne voyait rien venir malgré ses récompenses au réputé festival du film fantastique de Gerardmer. Ca prouve encore une fois tout le sérieux avec lequel on considère ce cinéma dans notre pays. Mais bon, "sérieux" ce n'est pas non plus ce qui qualifie le plus ce film qui assume pleinement sa débilité. Rien qu'en lisant le pitch je suis devenu fan : des moutons transgéniques carnivores. Sachant qu'il n'y a rien de plus con sur Terre qu'un mouton ça promettait. Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas eut droit à ce genre de long-métrage dans la veine horreur-comédie sans tomber non plus dans le pur nanar, surtout depuis que Peter Jackson et Sam Raimi se sont tournés vers les blockbuster et les films de studio plus politiquement correct. Et du Jackson ou du Raimi on retrouve dans ce film, peut-être même un peu trop car dans le genre "je t'aligne les références et les citations du genre" on a pas fait mieux même si des fois ça en devient lourd donc si ça vous rappelle par moment Braindead, Bad taste ou Evil dead c'est normal. Ca nous prouve au moins que Peter Jackson n'était pas un accident, et qu'il y a réellement un gros potentiel dans ce magnifique pays qu'est la Nouvelle-Zélande. C'est gros comme une maison, pas toujours très fin, c'est parfois gore mais c'est débile et ça s'assume avec une image et une réal qui tient la route et un scénario certes très léger mais ça fait du bien de se détendre et ça change de cette mode du film de torture sans fond, quasi pornographique (et Dieu sait que j'ai du respect pour cette industrie ^^) qui devient vraiment malsaine. Un retour au source du comique horrifique, un film qu'il faut prendre pour ce qu'il est : une grosse blague.