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Le Vidéodrome
12 février 2008

Sweeney Todd, Le diabolique barbier de Fleet Street

Sweeney Todd - The Demon Barber of Fleet Street - Réalisé par Tim Burton Avec : Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Alan Rickman, etc... Horreur musicale américain, Sortie le 23 janvier 2008, 1h55, Interdit -12 ans
sweeney
Synopsis - Après avoir croupi pendant quinze ans au bagne, Benjamin Barker s'évade et regagne Londres avec une seule idée en tête : se venger de l'infâme Juge Turpin qui le condamna pour lui ravir sa femme et son bébé, Johanna. Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier, située au-dessus de la boulangerie de Mme Nellie lovett. Sweeney est bien décidé à mener à terme sa vengeance, quel qu'en soit le coût...

Critique - Un nouveau film de Tim Burton c'est toujours un évènement surtout lorsqu'on a grandit comme moi avec ses premiers films dans un coin de sa tête. C'est donc avec une très grande impatience que j'attendais le retour du maitre avec un concept qui lui semblait être idéale pour lui : une comédie musicale gore. Pour ce qui est du gore, on est servit. L'hémoglobine jaillit et les égorgements en gros plans se succèdent. Hélas... haut combien hélas... ce film est une véritable déception. Sa réalisation est d'une platitude et d'un didactisme affligeant qui se trouve à des années lumières de la folie qu'on lui a connut autrefois. Une rupture artistique qui va de paire avec une rupture thématique opéré depuis Sleepy Hollow. Burton semble être passé d'un extrême à l'autre en perdant peut-être ce qui faisais son âme d'enfant. L'excentricité et l'anormalité ne sont plus mis en avant, préférant ainsi mettre davantage en valeur des notions et des conceptions plus traditionnelles et conservatrice en ce qui concerne par exemple l'amour ou la folie. La conclusion du film en est symptomatique. Si Kusturica a récemment fait une overdose avec Promets-moi, Burton est incontestablement en pleine désintoxication de tout esprit créatif et on ne peut que le regretter.  Une réalisation basique servit par un scénario qui ne l'est pas moins. Sans suspense ni saveur, tout est incroyablement téléphoné  et l'omniprésence de ces horribles chansons qui semblent toutes se ressembler m'ont presque donné envie de quitter la salle  tant cette déchéance  artistique m'a fait de la peine. Mais où est passé la folie burtonienne pour nous servir cet authentique anti-Edward aux mains d'argent? Seul la prestation de Johnny Depp m'a quelque peu réconforté mais on l'a connut également plus enthousiaste. Ma plus grande déception de ce début d'année mais peut-être en attendait-on trop...


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