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Le Vidéodrome
26 septembre 2007

28 semaines plus tard

28 Weeks Later - Réalisé par Juan Carlos Fresnadillo Avec : Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Rener, etc... Film d'horreur britannique, sortie le 19 septembre 2007, 1h31, Interdit -12 ans

28Synopsis - Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer. Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine. Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé.

Critique - C'est un défi périlleux qu'à accepté Fresnadillo en réalisant la suite du désormais culte  28 jours plus tard de Danny Boyle qui a totalement relancé le genre du film de zombies. Le premier opus, très british dans l'âme, cède donc la place à une suite qui n'en est pas vraiment une et  à un réalisateur issu de la Nouvelle vague fantastique du cinéma ibérique (réalisateur du bon Intacto avec Max Von Sydow). On découvre donc de nouveaux personnages, de nouveaux survivants au terrible virus qui transforme les humains en animaux sanguinaires. L'histoire commence à la même période que l'épisode précédent. La scène d'introduction est brutale aussi bien visuellement que psychologiquement. C'est du bon gore qui tâche tout en aillant des idées intelligentes de réalisation et de récit. On s'identifie totalement à des personnages comme celui de Robert Carlyle (toujours génial, j'adore son flegme) et l'on se demande ce que l'on ferait à sa place. La véritable histoire comme plus tard, 28 semaine plus tard, quand l'infection est terminé. L'Angleterre est en ruine, la reconstruction supervisée par l'armée américaine commence. On rapatrie les réfugiés. Dès le début on comprend les enjeux politiques et historiques du film : il s'agit de la guerre en Irak. Bien sur tout dérape rapidement et le danger ne vient plus seulement d'un ennemi irrationnel mais aussi de ceux qui se disent venir apporter leur protection. Tout est résumé en 1h30 et dans une phrase "On a perdu le contrôle". Tout dérape, exactions et méthodes expéditives s'enchainent dans la panique. C'est très fort. La série des 28... plus tard s'annonce désormais comme la digne héritière de la saga des  Morts-vivants de George A. Romero dans la critique sociologique à travers le film de genre. D'un point de vue cinématographique, ce récit efficace est servit par une mise en scène qui ne l'est pas moins (surtout quand on sait que les scènes de la deuxième équipe ont été réalisé par Danny Boyle qui est aussi producteur exécutif du film). Le défi est donc relevé de belle manière, ce qui n'était pas gagné d'avance tant le film de Boyle est considéré comme un chef-d'oeuvre du genre. Une "suite" qui fait donc honneur à son prédécesseur. Une belle leçon à ceux qui considère le cinéma d'horreur au même niveau que celui de la pornographie. Ce n'est pas par ce qu'on aime l'hémoglobine au cinéma que l'on est dépourvu de sens critique et d'intelligence.


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