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Le Vidéodrome
18 septembre 2009

G.I. Joe - Le Réveil du Cobra

G.I. Joe - Rise of Cobra Réalisé par Stephen Sommers Avec : Channing Tatum, Marlon Wayans, Sienna Miller, etc... film d'action américain, sortie le 5 Aout 2009, 2h
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Synopsis - Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...

Critique - On m'avait promit le navet du siècle et même si j'ai déjà vu bien pire, il est vrai que compte tenue de son budget pharaonique on était en droit de s'attendre à bien mieux avec en premier lieu un scénario digne de ce nom. GI Joe est ce qu'il est : un blockbuster pour adolescent prépubère adapté d'un jouet mythique que les moins de vingt ans ne connaissent pas, avec des nanas canons en combinaison de cuir, plein de bastons et de grosses explosions in your face. Bon ben voilà, je viens de résumé "l'histoire" d'un film de plus de 2h. Les personnages sont lisses et creux, sans aucune caractérisation et servis par des acteurs tout autant insipide, même notre Saïd Taghmaoui national ne relève pas le niveau. Déception de la part d'un Stephen Sommers qui nous avait habitué à un minimum de fantaisie et de profondeur dans La Momie (mais il est vrai que la suite de sa filmographie s'est gâtée). Pas d'histoire, pas de personnage attachant mais des effets spéciaux à profusion. Superbes à 50%, tapent à l'œil à 100% et surtout vite lassant tant on tourne en rond. En ce qui me concerne GI Joe souffre du même syndrome que les Transformers : aucun fond mais des images qui tapent. Des films grandes gueules aussitôt vus, aussitôt oubliés mais qui vendront moult jeux vidéos auxquels leurs scénarios, parfaitement linéaires, s'adapteront à merveilles. GI Joe n'est qu'un produit dérivé du jouet, d'habitude c'est l'inverse. On ne va pas s'amuser à relever toutes les idioties et incohérences (faudra me dire comment elles font pour avoir un décolleté jusqu'au nombril au milieu de la banquise sans grelotter ni même expirer un peu de vapeur) de cet univers infantilisé à l'extrême au point de paraitre complètement bidon, qui banalise la violence et fait l'éloge de l'action armée (ces pauvres cons de civiles qui ne comprennent jamais rien). Un film bien en retard sur son temps, prétentieux (cf le final complètement pompé sur StarWars, fallait oser) et qui devait miser sur l'élection du candidat Républicain aux dernières présidentielles américaines. Au final GI Joe est un beau bidon de lessive bien formaté, shooté proprement mais sans réel implication par un Sommers qui s'est évertué à ne pas faire de rature sur le cahier des charges avec un scénario vide que l'on tente de cacher derrière une montagne d'images de synthèses. Michael Bay a trouvé un disciple de poids.


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Commentaires
M
Quand j'ai vu la bande annonce sur toutes les téloches cet été aux US, je me suis dit qu'un peu de spectacle serait pas mal, surtout après vu la Tour Eiffel s'écrouler. Eh bien, j'aurais dû en rester à la bande annonce car le reste ne m'a apporté que le plaisir d'une bonne sieste post-méridienne. Du coup, Transformers ne passera pas par ma platine de salon, même pour tester mon futur écran plat toujours à l'état de projet pour le moment.
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